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Mes genres de prédilection

Pour apprendre à me connaître

Une fois n’est pas coutume, je vais vous parler un peu de moi, de mes goûts et par extension de mon expertise. Mon adolescence a été remplie de littérature de l’imaginaire, avec des auteurices comme Sophie Audouin-Mamikonian, Béatrice Bottet ou C.S. Lewis. J’ai grandi avec cette littérature, avec des genres faisant partie de sous-groupes de la science-fiction, elle m’a fait voyager, rêver, pleurer, rire. C’était donc naturel pour moi de me diriger vers la littérature de l’imaginaire en tant que correctrice.
Je souhaite néanmoins ajouter que je suis capable de corriger et de lire tout type de textes, les genres cités ci-dessous n’étant que ceux que j’apprécie particulièrement, et pour lesquels j’ai le plus de bagage. De plus, il s’agit d’une liste non-exhaustive : je ne parle pas d’uchronie, d’anticipation ou de science-fiction, qui sont aussi des genres très appréciés.

Le fantastique se caractérise par l’irruption de surnaturel (magie, monstres, pouvoirs…) dans un monde réaliste. En gros, on peut considérer un ouvrage fantastique lorsqu’il se base dans notre monde, la Terre, mais que des éléments étranges font leur apparition. En général, le protagoniste lutte contre les éléments surnaturels, ce qui permet de distinguer le fantastique du merveilleux, qui, lui, établit un monde dans lequel le surnaturel est accepté d’emblée.

Quelques exemples classiques

Le Portrait de Dorian Grey, Oscar Wild ;

Le Horla, Maupassant ;

Dracula, Bram Stoker.

Quelques exemples actuels

Harry Potter, J.K. Rowling ;

Tara Duncan, Sophie Audouin-Mamikonian ;

Percy Jackson, Rick Riordan.

Il ne faut pas confondre fantasy et fantastique. En fantasy, le surnaturel est généralement accepté dès le départ, comme en merveilleux, et est utilisé pour créer un monde imaginaire. C’est en cela que la fantasy se distingue du fantastique : en fantastique, le surnaturel perturbe les règles établies du monde habituel, tandis qu’en fantasy on assiste à un monde fantaisiste, inventé par l’auteur ou l’autrice. Si la fantasy remonte au XIXe siècle, c’est bien Tolkien qui permet sa démocratisation dans les années 1950.

Dans la fantasy, il y a plusieurs sous-groupes : heroic fantasy, science fantasy, dark fantasy

Quelques exemples classiques

Le Seigneur des anneaux, J. R. R. Tolkien ;

Le Sorceleur, Andrzej Sapkowski ;

Conan le barbare, Robert E. Howard, J.-C. Lattès.

Quelques exemples actuels

Nevermoor, Jessica Townsend ;

La quête d’Ewilan, Pierre Bottero ;

Eragon, Christopher Paolini.

La dystopie, comme son nom l’indique, est l’inverse d’une utopie. C’est, souvent, une société avec des dérives totalitaires, idéologiques ou sociales. Les sociétés imaginaires décrites dans les dystopies sont organisées de façon à ce qu’il soit impossible de leur échapper. Il y a souvent une figure d’autorité, que ce soit une personne ou un groupe, qui contrôle les citoyens, leurs faits et gestes et leurs pensées.

Quelques exemples classiques

Le Meilleur des mondes, Aldous Huxley ;

1984, George Orwell ;

La Servante écarlate, Margaret Atwood.

Quelques exemples actuels

Hunger Games, Suzanne Collins ;

Divergente, Veronica Roth ;

The Book of Ivy, Amy Engel.

Le post-apocalyptique, souvent abrégé post-apo (c’est plus court), est la description de notre monde après une apocalypse ayant renversé l’ordre mondial (épidémie, inondations, météorite, guerre nucléaire…). Il y a deux critères pour faire du post-apo : la société est détruite, et les personnages vivent sur les ruines de l’ancienne civilisation.

Il ne faut pas confondre post-apo avec anticipation : l’anticipation est la description de notre monde tel qu’il pourrait être dans le futur en se basant sur l’actualité. Le post-apo prend le parti de décrire une société qui est déjà tombée, peu importe si c’est probable de notre point de vue actuel ou non.

Quelques exemples classiques

Le Fléau, Stephen King ;

Je suis une légende, Richard Matheson ;

La Peste écarlate, Jack London.

Quelques exemples actuels

La Nouvelle Arche, Julie de Lestrange ;

Les 100, Kass Morgan ;

Autre-Monde, Maxime Chattam.

Le genre de la jeunesse s’adresse habituellement aux enfants et adolescents, tandis que le young adult est pour un public un peu plus âgé et averti, en général à partir de 17-18 ans. Ces deux genres peuvent être combinés avec n’importe quel autre genre : ils ont simplement des caractéristiques spécifiques. Par exemple, les protagonistes ont l’âge du public ciblé, le niveau de langage est adapté, ainsi que les scènes qui s’y déroulent. Il n’est pas question d’avoir des combats très violents ou sanglants, ou des scènes d’intimité. Il y a des thèmes récurrents, comme l’amitié, les conflits avec une figure d’autorité, l’école…

Quelques exemples classiques

Vingt Mille Lieues sous les mers, Jules Verne ;

Le Magicien d’Oz, Lyman Franck Bauman ;

Le Petit Prince, Antoine de Saint-Exupéry.

Quelques exemples actuels

Lightlark, Alex Aster ;

Fleurs d’Oko, Laëtitia Danae ;

L’École du bien et du mal, Soman Chainani.

Là, c’est évident, il s’agit d’un livre où l’histoire d’amour prend le pas sur le reste. Elle peut être douce, contrariée, lente (on parle alors de romance slow burn), dans un univers fantaisiste (romantasy), entre deux personnes qui se détestent (c’est la catégorie enemies to lovers), dans un contexte historique… L’amour est partout où on veut qu’il soit.

Attention, ce n’est pas parce qu’il y a une histoire d’amour dans un livre que ça en fait une romance : il faut que l’intrigue soit tournée autour de cet aspect pour en être une. On ne peut pas dire du Seigneur des Anneaux que c’est une romance, et pourtant Aragorn et Galadrielle s’aiment !

Quelques exemples classiques

Jane Eyre, Charlotte Brontë ;

Orgueil et Préjugés, Jane Austen ;

Anna Karénine, Léon Tolsoï.

Quelques exemples actuels

Jamais plus, Colleen Hoover ;

After, Anna Todd ;

Comme dans les livres, Alex Light.

Le genre du roman historique est à part des autres genres cités au-dessus, pour moi. Je n’en lis pas tant que ça, bien que certains livres que j’ai pu découvrir m’ont vraiment marquée. Mais l’Histoire a une saveur particulière parce que c’est une discipline que j’ai toujours adorée, jusqu’à l’étudier en licence. Aussi, c’est toujours avec grand intérêt que je lis un roman historique.

Le principe du roman historique est de baser l’histoire dans un certain contexte, une certaine époque, avec un certain personnage, en respectant les événements qui ont pu s’y passer. Ça peut être la Révolution française, la Seconde Guerre mondiale au Japon, un personnage royal en Suède… Bref, se fonder sur l’Histoire et développer ses personnages, lieux, intrigues, autour.

Quelques exemples classiques

Quatre-vingt-treize, Victor Hugo ;

Les Piliers de la Terre, Ken Follett ;

Les Trois Mousquetaires, Alexandre Dumas.

Quelques exemples actuels

Filles de la mer, Mary Lynn Bracht ;

L’Affaire Toutankhamon, Christian Jacq ;

Le Lit d’Aliénor, Mireille Calmel.

Vous avez peut-être découvert des genres littéraires ou des ouvrages en lisant cet article. Vous savez donc aussi qu’il s’agit de mes genres préférés, ceux sur lesquels j’ai une vraie expertise, basant mon expérience sur des centaines d’ouvrages différents. En correction, avoir un genre de prédilection n’influe pas vraiment sur les compétences requises pour corriger un texte ; cependant, en alpha-lecture ou en bêta-lecture, ça peut être un réel avantage de s’adresser à quelqu’un qui connaît et maîtrise les codes du genre.